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À DEUX BATTANTS
UN LIEU POUR VIVRE. SANT FELIU DE GUÍXOLS 1954-2008
Rosa Maria Rourich, Sílvia Alemany

Cette exposition est un exposant de la volonté du Musée de travailler des processus de participation : il s'agit d'une initiative de l'un des membres de l'organe participative et conseiller de l'Assemblée Technique du Musée, qui reçoit l'enthousiasme des maîtres qui l'acceptent comme sujet des Ateliers d'Histoire pour être travaillé dans les écoles pendant les cours 2007-2008 et 2008-2009. Ce noyau initial implique, d'un côté, l'apparition d'artistes et des collectifs liés à la préparation de l'exposition et, de l'autre, la coordination entre des services de Culture comme c'est l’Archive – qui a mis au point un projet d’investigation sur l’évolution démographique et urbanistique de la ville entre les années 1950 et 1990- et le Musée lesquels, dans une collaboration étroite avec les maîtres, élaborent thèmes è être étudiés pendant le cous scolaire.

À partir du fait et de l'analyse locale, cet événement a la volonté de "regarder dehors", réfléchir sur des problématiques générales à partir d'une perspective pluridisciplinaire. L'action culturelle encadrée à l'intérieur des directrices du projet du Musée propose, dans cette occasion, que l'art soit l'outil pour nous rapprocher de l'analyse de notre territoire, dans une période récente de notre histoire, comme c'est l'évolution urbaine et humaine des 50 dernières années dans le territoire municipal de Sant Feliu de Guíxols. Cette ville a attiré des travailleurs forains pour les travaux de reconstruction, passée la Guerre Civile, du port et pour reprendre les activités traditionnelles (notamment l'industrie du liège). Ces nouveaux voisins - qui ont été logés provisoirement et misérablement, et qui ont construit plus tard ses maisonnettes ou ont accédé aux demeures officielles-, ont été témoignages, comme le reste des guixolenses, des changements produits par la poussée de la construction et du tourisme et du nouveau progrès débordant. L'exposition fait partie d'une proposition de travail qui durera jusqu'à 2009 et qui englobe différentes activités - des études, des journées, des expositions, un matériel didactique, un concours littéraire … .-.  Elle est conçue donc comme un point de départ. De même, on cherche à persuader aux jusqu'à présent non usagers des services municipaux de culture, à s’approcher et connaître le musée et qu'ils le voient comme un lieu de connaissance, dans lequel, d’une certaine manière, une partie d’eux est présente.

L'exposition s'initie avec une analyse comparée de l'évolution générale du territoire, à partir de deux cartes aériennes, l'un du 1950 et l'autre de 2008. Quelle était la division par des quartiers de Sant Feliu, en 1950. On détache le quartier de plus grande croissance: le quartier de Vilartagues, pour voir comme il naît et croît à partir de l'apparition, le 1954 du ' Poble Nou ', un premier noyau de maisonnettes levées par la première vague d'immigrants originaires principalement du sud de l'Espagne.

Comme c'était la vie politique, économique et sociale en années 50, dans Sant Feliu. Des données macro, accompagnés des narrations, des documents, des témoignages de la vie quotidienne. Des données de sa croissance urbaine et humaine. Des organisations et des activités sociales. Des témoignages personnels.

L'immigration la plus récente. Des provenances. Des données et un résumé de témoignages entre les vieux i les récemment arrivés.
Des  photographies noir-blanc de la collection Jordi Rabell et des Archives Municipales sur les origines de Poble Nou et Vilartagues, et en couleur de Rosa Marie Rourich sur des détails des façades de Poble Nou et Vilartagues, documentent visuellement cette étude

Différentes propositions, différents regards réfléchissants complètent ce parcours historique :

Le documentaire "Regards" du Centre de Formation d'Adultes.
Dolors Gubau et Verónica García
Un groupe de femmes nées ici et autre de nées ailleurs, réfléchissent ensemble sur le regard que nous avons des 'autres' personnes et de ses cultures, afin de s'approcher, de chercher des espaces communs.

"Sant Feliu avec yeux de femme" du Centre de Formation d'Adultes.
Verónica García i l'étude photographique le Chenapan Studi.
Un atelier d'initiation à la photographie pour des femmes immigrantes. But de l'atelier : accroître les habileté des femmes immigrantes à travers des nouvelles technologies pour exprimer ses émotions et idées. Faciliter la connaissance et la relation entre les personnes autochtones et les immigrées

Une "maisonnette et son jardin"
Rosa Marie Rourich
Document photographique sur l'état actuel des façades des premières maisons unifamiliales  construites dans le quartier de Vilartagues. Sa particularité esthétique et architectonique et son évaluation se propose comme partie du patrimoine historique de notre ville.

"Il(Elle) m'aime, ne m'aime pas"
Adela Picón en collaboration avec un groupe de personnes de Sant Feliu et de Bergantí Studi.  Un groupe de personnes du centre de Sant Feliu et l'autre du quartier de Vilartagues réalisent, des heures avant l'inauguration de l'exposition, dun tapis avec oeillets, de 10mx4m, sur un dessin qui représente une carte du Sant Feliu d’antan et l'un de l'actuel.  Des chaises apportées par les participants entoureront le tapis et une photographie de grand format du groupe des participants présidera l'installation. Une tradition en crise est ainsi reprise, hors de son contexte religieux, pour célébrer un événement du passé en cherchant l'union entre des personnes de différents quartiers.

Vidéo « La Salutation"
Adela Picón
Le premier geste que les gens font lorsqu’ils se rencontrent, c’est l’excuse pour inviter les citoyens à participer. Environ 50 personnes se sont trouvées et saluées devant une camera, dans une salle du musée. L'image de ce geste naturel et spontané, est par la suite manipulée. Un geste technique pour questionner le rapprochement à l'autre.

"Tel quel"
Adela Picón et Rosa Marie Rourich
Recueil de témoins orales des gents nés ici o venus d’ailleurs, sur leur histoire  et leur vision du Sant Feliu qui’ils ont du vivre. L’enregistrement, faite chez les enregistrés, peut être entièrement écouté dans une salle du musée. Des fragments des entretiens vont être émis par Radio Sant Feliu, samedis et dimanches après-midi,  pendent le temps de l’exposition.